Le message de la résurrection de Jésus-Christ
Voici le message du tombeau vide de Jésus qui nous dit :
• Jésus-Christ a vaincu ses ennemis (Matthieu 28 : 1-5) : Par sa mort et sa résurrection, notre Seigneur Jésus a vaincu le monde (Jean 16 : 33), la chair (Romains 6 : 1-7), le diable (Jean 12 : 31), et même la mort (1 Corinthiens 15 : 50-58). Il est donc inutile de craindre la vie ou la mort, le temps ou l’éternité (Apocalypse 1 : 17-18).
• Jésus-Christ tient ses promesses (Matthieu 28 : 6-7) : Au lieu de se réjouir, ses disciples s’attristèrent : ils ont oublié la promesse de sa résurrection. Le Seigneur Jésus tient toujours ses promesses même aux jours les plus sombres.
• Jésus-Christ nous précède (Matthieu 28 : 7-10) : Lorsque les femmes courent porter la nouvelle, elles rencontrent le Seigneur Jésus ; on rencontre toujours le Seigneur sur le chemin de l’obéissance. Jésus, le bon Berger marche devant ses brebis pour leur montrer la voie (Jean 10 : 4). Nous avons un Sauveur Vivant et Victorieux qui contrôle absolument tout !
• Jésus-Christ est notre Seigneur (Matthieu 28 : 16-20) : Il a toute autorité ; il nous ordonne de répandre l’Évangile à toute nation, et il nous promet d’être avec nous tous les jours. Quelle meilleure assurance pourrions-nous avoir ? Nous sommes ses ambassadeurs (2 Corinthiens 5 : 20), et nous devons être fidèles à Jésus en toutes choses.
La résurrection de Jésus-Christ est un élément vital de l’Évangile, car un sauveur mort ne peut sauver personne (1 Corinthiens 15 : 1-9).
Le tombeau vide est : La preuve que Jésus-Christ est le Fils de Dieu (Romains 1 : 4) ; que les vrais croyants en Jésus ont un héritage futur (1 Pierre 1 : 3) ; que nous reverrons tous les vrais croyants morts en Christ (1 Thessaloniciens 4 : 14-18) ; que notre service chrétien n’est pas vain (1 Corinthiens 15 : 58) ; et que Jésus-Christ jugera un jour les pécheurs perdus (Actes 17 : 30-31). L’Église primitive témoignait de la résurrection de Jésus-Christ (Actes 1 : 22, 4 : 2, 33) ; et nous, ne devrions-nous pas en faire autant ?
Jésus est ressuscité des morts, nous ressusciterons aussi. « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement » (1 Corinthiens 15 : 20-23). Il est très réconfortant de savoir que pour les enfants de Dieu, la mort n'est pas la fin, parce que Christ est devenu « prémices de ceux qui sont endormis ».
La résurrection de Jésus-Christ est le fondement du christianisme. Puisque Jésus est ressuscité, c'est donc qu'Il est vraiment ce qu'Il affirmait être, le Dieu incarné, qu'Il avait le pouvoir de donner de sa vie et le pouvoir de la reprendre ; que ce qu'Il a dit dans l'évangile de Jean est vrai: "Moi et le Père nous sommes un".
Parce que Jésus est ressuscité, Jésus prouve qu'Il est véritablement le Sauveur et que nous sommes sauvés simplement en nous confiant en Lui et en l'acceptant comme notre Sauveur personnel. Cela veut aussi dire que Dieu a accepté son parfait sacrifice.
La Parole de Dieu dit que Jésus est ressuscité pour notre justification, c'est Jésus qui valide par sa résurrection toutes les promesses de Dieu.
Dans l'épître aux Éphésiens 1. 19, on lit ceci : "Afin que nous sachions quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance....il l'a déployée en Christ en le ressuscitant des morts".
Cela veut dire que la même puissance, la même énergie qui a sorti Jésus du tombeau est mise à notre disposition pour notre vie de chaque jour.
Mais ce n'est pas tout : la résurrection de Jésus-Christ, c'est la garantie que nos corps aussi ressusciteront.
Dans Thessaloniciens 4. 14, nous lisons ce verset : "car si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité nous croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts ...."
Comme l'a dit 1 Corinthiens 15, nous allons avoir, grâce à la résurrection du Seigneur et quand Il reviendra, des corps incorruptibles.
Si la résurrection de Jésus-Christ est la garantie du salut des rachetés, elle est aussi la preuve de la damnation éternelle des perdus. Il y aura deux résurrections : la résurrection de ceux qui ont accepté Jésus-Christ et, mille ans plus tard, la résurrection de ceux qui auront négligé ou rejeté le Fils de Dieu. Oui, Il y a deux éternités, deux destinations éternelles : le salut ou la perdition.
Témoignage d'un chrétien âgé de 109 ans
Témoignage d'un chrétien âgé de 109 ans :
« J'approche du moment où j'entrerai dans le palais de Jésus, le Roi des rois, que j'ai eu le bonheur de connaître depuis 93 ans (à l'âge de 16 ans) comme mon Sauveur, mon Seigneur et mon Dieu.
Ce sera déjà un émerveillement d'y rencontrer d'illustres hommes de foi tels que Noé, Abraham, Joseph, Moïse et tant d'autres, dans leurs corps glorifiés au Retour de Jésus. J'apprendrai probablement de leur bouche combien ils ont goûté la Grâce de Dieu dont j'ai moi-même fait si longtemps l'expérience. J'y rencontrerai aussi tous les enfants de Dieu de tous les temps.
Oui, j'aurai là une place avec eux ; mais Celui que je contemplerai le plus dans ce lieu de gloire, ce sera Jésus-Christ le Roi Lui-même dans son éclatante beauté.
Bien qu'autrefois pécheur par mes actes et par ma nature, mais sauvé par Jésus Christ qui s'est sacrifié pour moi sur la croix et est ressuscité, je peux me réjouir dès maintenant du moment, certes impressionnant, où je serai introduis dans la sainte présence de Dieu, dans son Royaume de gloire. Y serai-je mal à l'aise ? Non du tout, car mes péchés ont été complètement effacés par Jésus, Celui même qui occupe le trône. Et j'en aurai la preuve en remarquant dans ses mains, ses pieds et son côté la trace des souffrances qu'il a traversées par amour pour moi, à la croix ».
James A. Harrow (21 Novembre 1866 – 14 Décembre 1976)
Introduit par Jésus dans la gloire éclatante du Paradis
Où dès l'éternité Dieu voulait des humains,
Je pourrai contempler sa beauté ravissante,
Et les marques de blessures des mains de Jésus
Me rappelant le prix immense
Qu'il a payé pour moi à la croix pour me sauver.
Une alliance éternelle avec Dieu
“Je ferai avec eux une alliance éternelle… je mettrai ma crainte dans leur cœur, pour qu’ils ne se retirent pas de Moi” (Jérémie 32. 40).
“Jésus leur dit : Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour un grand nombre” (Marc 14. 24).
Dans la Bible, le terme « alliance » désigne les relations établies entre plusieurs parties, et en particulier entre Dieu et les hommes.
Dans le Nouveau Testament, la première alliance (Hébreux 8. 7) est considérée comme issue de l’engagement inconsidéré des Israélites à faire tout ce que l’Éternel leur demanderait. Elle est appelée aussi « la Loi (de Moïse) ». Ses dispositions sont qualifiées de saintes, justes et bonnes. Mais l’être humain, « le maillon faible » de cette alliance, n’a pu satisfaire à ses justes exigences. La Loi l’enferme alors sous le péché et confirme sa condamnation à la mort éternelle : elle a été inutile pour le sauver ! Dieu l’a révoquée puisqu’elle n’a pas le pouvoir de faire vivre l'être humain qui s’appuie sur elle.
Il y a donc place pour une “nouvelle alliance”, appelée aussi « alliance éternelle » parce qu’elle exprime le propos éternel de Dieu pour l’être humain.
Caractérisée par l’engagement unilatéral de Dieu en faveur de ceux qui Lui font confiance, la Nouvelle Alliance s’appuie sur :
– La mort de Jésus-Christ, qui « purge » l’exécution de la peine prononcée sur l’homme coupable,
– La résurrection de Jésus-Christ, qui témoigne de la pleine satisfaction de Dieu dans le travail d’expiation (de rachat) accompli par son Fils.
C’est pourquoi Jésus-Christ est le “médiateur de (la) nouvelle alliance” (Hébreux 9. 15). Tous ceux qui font confiance à Dieu se trouvent alors placés par Lui au bénéfice de cette nouvelle alliance. Elle les fait entrer éternellement dans la faveur de Dieu qui devient leur Père. Puisque nous sommes ses enfants, Dieu nous a donné son Esprit par lequel nous Lui disons maintenant, avec respect et confiance, « Abba ! Père ». Gloire à Dieu ! Par le même Esprit, nous nous laissons gouverner dans notre vie quotidienne. Il y manifeste alors la vie éternelle, la vie qui est auprès du Père, le reflet même de Jésus- Christ. Quelle alliance, quelles relations !
Chaque fois que nous annonçons, par le repas du Seigneur (la Cène), la mort et la résurrection du Seigneur Jésus, nous rappelons à quel prix cette nouvelle alliance a été rendue possible. Nos affections sont-elles touchées ?
Le plan du Salut établi par Dieu
Le salut, c’est la délivrance. Toutes les religions du monde enseignent que nous avons besoin d’être délivrés, mais chacun de nous a une compréhension différente de ce dont nous devons être délivrés, de la raison pour laquelle nous avons besoin d’être délivrés et de la manière dont la délivrance peut se recevoir ou s’opérer. La Bible, cependant, enseigne qu’il n’y a qu’un seul plan de salut.
La chose la plus importante à comprendre concernant le plan du salut est qu’il existe un plan divin qui n’est pas le projet de l’humanité. Le projet de l’humanité pour son salut consisterait en l’observance de rituels religieux ou l’obéissance à certains commandements en atteignant un certain degré d’illumination spirituelle. Mais aucune de ces choses ne correspond au projet divin pour le salut.
Dieu nous a donné une vie physique, temporaire. Étant physiques, nous mourons tôt ou tard. Ce n'est pas un accident d'évolution ; c'est dû à des circonstances connues seulement de la Bible, et à la suite de décisions prises par nos premiers parents au jardin d'Éden.
Au commencement du plan divin pour l'humanité, Dieu rendit accessible à Adam et Ève Son don de la vie éternelle, représenté par l'arbre de la vie (Genèse 2. 9-16). Cet arbre représentait la façon divine de vivre, le fait de croire à la volonté divine révélée et de s'y conformer. Le jardin contenait aussi un autre arbre – celui de la connaissance du bien et du mal (verset 9). Cet autre arbre représentait quelque chose de totalement différent : le fait, pour l'être humain, de choisir sa propre voie plutôt que de suivre la révélation divine. La voie de l'être humain consiste à décider lui-même ce qui est bien ou mal. En optant pour cette voie au lieu de la voie divine révélée, Adam et Ève firent un choix fondamental qui depuis a affecté l'humanité.
Influencé par Satan, Adam et Ève s'arrogèrent la prérogative de décider eux-mêmes ce qui est bien ou mal. Refusant de croire Dieu et de Lui obéir, ils ont suivi les voies trompeuses de Satan. De ce fait, ils firent le mauvais choix et prirent du fruit défendu, choix provoquant leur mort (Genèse 2. 17).
Si après cela Adam et Ève avaient pris de l'arbre de la vie, ils auraient reçu la vie éternelle (Genèse 3. 22). C'est pourquoi, après qu'ils aient fait le mauvais choix et pris du mauvais arbre, Dieu les empêcha de prendre de l'arbre de la vie, pour ne pas vivre éternellement. Dieu ne pouvait pas leur permettre de vivre éternellement dans leur état de rébellion et de péché. Dieu leur fit connaître leur sort : « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3. 19).
Il importe de comprendre que le plan original de Dieu est de donner aux êtres humains la vie éternelle. Ce plan rejeté par Adam et Ève est à la portée de chacun de nous à présent, du fait de l'appel que Dieu nous lance individuellement.
Adam et Ève introduisirent le péché parmi les êtres humains, et tous les êtres humains issus d'eux doivent mourir car tous ont péché (Romains 5. 12 ; Hébreux 9. 27). Néanmoins, le plan divin pour l'humanité subsiste. Son dessein de donner aux êtres humains la vie éternelle réussira. À travers le reste de la Bible, nous découvrons le plan divin de rédemption : le rachat de l'humanité à un prix inestimable. Nous y découvrons que l'être humain qui croit véritablement en Jésus est sauvé de la mort éternelle par l'effusion inestimable du précieux sang du Fils de Dieu, Jésus-Christ.
Cette vérité peu comprise est que le dessein initial de Dieu pour l'humanité est qu'elle ne meure pas. L'existence temporaire qui s'achève par la mort n'est pas le dessein original divin pour l'humanité. Celle-ci fait partie de la malédiction du péché infligée aux êtres humains du fait du mauvais choix fait par nos premiers parents, et tous ont choisi, par la suite de suivre cette voie pécheresse (Romains 3. 23).
Le plan divin pour l’humanité – Sa raison d’être :
Selon le plan divin du Salut, nous devons d’abord comprendre pourquoi nous devons être sauvés. Oui nous devons être sauvés parce que nous avons péché contre le seul Dieu Saint et la Bible déclare que tous ont péché (Ecclésiaste 7. 20 ; Romains 3. 23 ; 1 Jean 1. 8). Le péché est la rébellion contre Dieu. Nous choisissons activement de faire des choses que nous savons mauvaises. Le péché nuit aux autres, nous nuit à nous et, chose bien plus importante encore, déshonore Dieu. La Bible enseigne aussi que, parce que Dieu est Saint et Juste, Il ne permet pas au péché d’être impuni. La punition encourue pour le péché est la mort (Romains 6. 23a) et une séparation éternelle d’avec Dieu dans l'Enfer éternel (Apocalypse 20. 11–15). Sans le plan divin pour le salut, la mort éternelle est la destinée de chaque être humain.
Le projet divin du Salut – En quoi ça consiste :
Dans le plan divin du Salut, Dieu Lui-même est le seul qui puisse nous procurer le Salut. Nous sommes absolument incapables de nous sauver par nous-mêmes à cause de notre péché et de ses conséquences. Dieu s'est fait un être humain en la Personne de son Fils Jésus-Christ (Jean 1. 1, 14). Jésus a mené une vie sans péché (2 Corinthiens 5. 21 ; Hébreux 4. 15 ; 1 Jean 3. 5) et S’est offert pour nous en parfait sacrifice (1 Corinthiens 15. 3 ; Colossiens 1. 22 ; Hébreux 10. 10). Puisque Jésus est Dieu, Sa mort était d’une valeur infinie et éternelle. La mort de Jésus-Christ sur la croix a payé intégralement la dette de péché pour quiconque croit (1 Jean 2. 2). Sa résurrection des morts a démontré que Son sacrifice était réellement suffisant et que le salut est à présent disponible.
Le plan de Dieu pour le Salut – Le moyen d’action :
En Actes 16. 31, un homme a demandé à l’Apôtre Paul comment être sauvé. La réponse de Paul fut : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ». Suivre le plan de Dieu, c’est croire. C’est la seule chose qui est requise (Jean 3. 16 ; Éphésiens 2. 8–9). Dieu nous a pourvu le seul moyen de parvenir au Salut par Jésus-Christ. Tout ce que nous devons faire, c’est de Le recevoir, par la foi, en faisant pleinement confiance à Jésus-Christ en tant que Seigneur et Sauveur (Jean 14. 6 ; Actes 4. 12). Tel est le plan de Dieu pour notre salut.
Le plan de Dieu pour le Salut – Allez-vous le recevoir ?
Oui, si vous êtes prêt à suivre le plan de Dieu pour le salut, mettez votre foi en Jésus-Christ en tant que votre Seigneur et votre Sauveur. Changez d’état d’esprit et cessez de rejeter Dieu et d’embrasser le péché, rejetez au contraire le péché et embrassez Dieu par Jésus-Christ. Croyez pleinement dans le sacrifice de Jésus comme le paiement parfait et total pour vos péchés. Si vous en agissez ainsi, la Parole de Dieu promet que vous serez sauvé, que vos péchés vous seront pardonnés et que vous passerez l’éternité aux cieux. Il n’existe pas de décision d’une plus haute importance. Mettez votre foi en Jésus-Christ comme en votre Seigneur et Sauveur, dès aujourd’hui !
Un ordre de Dieu : se repentir
« Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, ordonne maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils se repentent, parce qu'Il a fixé un jour où Il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts » (Actes 17. 30-31)
Il y a des lois que l'on peut espérer ignorer sans dommage. Mais voici un commandement particulièrement important parce qu'il vient de Dieu.
“Dieu ordonne”. Ce n'est ni un conseil, ni une recommandation. C'est un ordre capital. L'être humain peut choisir d'y désobéir, mais non sans en supporter les conséquences. Cet ordre de Dieu est actuel : “Dieu ordonne maintenant”. Aujourd'hui est le temps de la Grâce, maintenant est le jour du Salut. À qui s'adresse ce commandement ? A “tous les êtres humains”. Il n'y a aucune exception de race, ni de lieu : “en tous lieux”. Nous êtres humains, qui que nous soyons, nous voilà donc concernés par cet ordre divin, urgent et universel.
Qu'est-ce que Dieu ordonne ? Que les êtres humains se repentent. Se repentir, un mot toujours actuel, c'est se reconnaître pécheur, perdu, coupable devant Dieu, méritant son juste Jugement. À celui qui se reconnaît tel, Dieu offre son pardon selon la règle qu'Il a fixée Lui-même : « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit (ou refuse de croire) au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36).
La vraie repentance du péché, l’horreur du péché ainsi le changement d’appréciation est tel que le pécheur est amené à une profonde humiliation qui le décidera à s'en détourner de tout son cœur.
Se repentir c’est : Recevoir au plus profond de son âme la conviction que produit l’Esprit de Dieu, que l’on est coupable, misérable pécheur, se savoir et se sentir condamné, perdu et éprouvant l’horreur, la honte, le dégoût de soi-même au point de demander grâce et pardon par une intense prière faite à Dieu, au nom de Jésus-Christ. (Lire Luc 15. 11-24). La repentance se traduit alors par la conversion, qui signifie : « FAIRE DEMI-TOUR, CHANGER DE ROUTE, TOURNER LE DOS ».
À qui Dieu s’adresse-t-il ? Dieu s’adresse à tous les êtres humains sans exception, à tous ceux qui ne se sont pas encore repentis de tous leurs péchés et qui n'ont pas encore accepté Jésus dans leur vie ; c’est-à-dire à tout être humain qui continue de vivre dans le péché. Dieu s’adresse aux religieux, aux brigands, aux voleurs, aux moralistes, aux occultistes, etc... ainsi qu'à tous ceux qui sont séparés de Lui. Dieu s’adresse à tous ceux qui se disent chrétiens et ne le sont pas, adorant les idoles et pratiquant l’iniquité. Dieu s'adresse à quiconque aime ou pratique le mensonge, ou tout autre péché, alors Dieu s’adresse à chaque être humain personnellement, car "tous ont péché" (Romains 6. 23).
L'ordre que Dieu donne ne peut laisser personne indifférent « parce qu'Il a fixé un jour où Il doit juger avec justice la terre habitée » (Actes 17. 31). Le Juge est déjà désigné : c'est le Seigneur Jésus-Christ. Ou bien vous L'acceptez comme votre seul Seigneur et Sauveur aujourd'hui et pour toujours, ou bien Il sera votre Juge demain. Alors que chaque être humain donne donc sa réponse à Jésus, que chaque être humain L'accepte donc comme seul Seigneur et Sauveur de sa vie, qu'il donne sa réponse maintenant au Seigneur Jésus-Christ qui nous aime.
La double nature de Jésus-Christ
"Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire" (1 Timothée 3. 16).
"Et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen !" (Romains 9. 5).
"Voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; Il viendra lui-même, et vous sauvera" (Ésaïe 35. 4).
Réalisons l'ampleur de cette vérité. Jésus-Christ est la Vérité !
Nous êtres humains, savons-nous chacun qu'il y a un peu plus de deux milles ans que notre Dieu Créateur s'est fait Homme ? La Bible dit : "Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix" (Ésaïe 9. 6).
Vous vous demandez peut-être : "Mais Jésus est-Il vraiment Dieu ?" Oui bien sûr, Jésus est Dieu. Il est venu dans le monde comme un petit bébé et Il est né dans une étable ; Lui qui est le "Dieu Tout-Puissant". Le Seigneur Jésus est à la fois Homme et Dieu, Saint, sans péché.
Parlons un peu de la double nature de Jésus-Christ :
La Bible enseigne que le seul Dieu Tout-Puissant et Saint a vécu ici-bas comme un simple Homme en son Fils Jésus il y a un peu plus de 2000 ans. Cela signifie que, parmi tous ceux qui ont vécu sur la terre, il n'y a qu'une seule personne qui, en plus d'être véritablement homme, est aussi véritablement Dieu : c'est Jésus-Christ le Messie.
Durant sa vie sur la terre, Jésus était de plusieurs manières différent de tous les autres êtres humains :
- Sa Venue dans ce monde était l’œuvre du Saint-Esprit
- Il a vécu une vie sans péché (car Il est Dieu, et Dieu est Saint)
- Il a déclaré qu'Il est Dieu fait homme
- Il nous a montré qu'Il est Dieu par des œuvres que nul homme ne peut faire.
Considérons chacun de ces points ci-dessus qui nous démontrent que Jésus est Dieu Lui-même.
Jésus est Dieu manifesté en chair et sa Venue dans ce monde était l’œuvre du Saint-Esprit :
Jésus a dit : "Croyez-moi, Je suis en mon Père; et le Père est en moi" (Jean 14. 11). Autrement dit, Jésus est "l'image visible du Dieu invisible" (Colossiens 1. 15).
Nous commençons tous notre vie à la naissance. Mais le Seigneur Jésus est différent de nous. Il n'a pas commencé à vivre à sa naissance, sa vie n'a pas eu de commencement; car Il est Dieu Éternel. Il y a eu cependant un jour où Jésus s'est fait homme, en naissant comme un homme et a vécu dans ce monde parmi nous.
Des centaines d'années avant la Venue de Jésus dans ce monde, L’Éternel Dieu a parlé au prophète Ésaïe en lui annonçant qu'un enfant naîtrait d'une manière miraculeuse. Ésaïe nous dit de la part de Dieu que cet enfant serait aussi appelé "Père Éternel" (Ésaïe 9. 6).
Jésus est donc le Fils de Dieu le Père venant dans le monde en se faisant Homme pour être notre Sauveur. Le prophète Ésaïe a écrit : "C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Emmanuel" (Ésaïe 7. 14).
Le nom "Emmanuel" signifie "Dieu avec nous". Nous voyons bien que Jésus-Christ n'était pas un homme ordinaire. Il était le Dieu Tout-Puissant venant parmi nous, vivant au milieu de nous. "Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le Royaume de Dieu. Il leur répondit : Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le Royaume de Dieu est au milieu de vous" (Luc 17. 20-21).
Jésus a vécu une vie sans péché, Il est Saint :
A l'âge de trente ans, Jésus commença son ministère public allant de ville en ville, prêchant sur le Royaume de Dieu et enseignant la Vérité. Jésus n'a jamais eu ni argent, ni biens matériels, mais Il a vécu une vie sans péché. ALLÉLUIA !!! La Bible dit à son sujet : "Jésus a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché" (Hébreux 4. 15).
Jésus a déclaré qu'Il est Dieu :
Un des faits les plus remarquables au sujet de Jésus-Christ, c'est qu'Il a affirmé qu'Il est Dieu. Il a dit : "Moi et le Père nous sommes UN" (Jean 10. 30). Jésus s'est présenté comme étant Dieu et L'a déclaré avec force : "Celui qui m'a vu a vu mon Père" (Jean 14. 9).
Jésus nous a montré qu'IL est Dieu par ses œuvres puissantes :
Si nous voulons connaître Dieu, il nous faut regarder à Jésus, car Dieu le Père s'est révélé à nous à travers le Fils. Le Seigneur Jésus est venu dans ce monde pour nous sauver et nous montrer qui est Dieu. Jésus avait autorité sur les éléments naturels. Jésus avait autorité sur les esprits mauvais et sur Satan. Quand Jésus commandait aux esprit mauvais de sortir de ceux qu'ils possédaient, ils Lui obéissait. Quand les gens s'en sont aperçus, ils se sont émerveillés en disant : "Quelle est cette parole ? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! (Luc 4. 36).
Jésus avait autorité sur toute maladie et toute infirmité. Il a rendu la vue aux aveugles, il a fait entendre les sourds et marcher les boiteux. Il a guéri toutes sortes de maladies.
Jésus avait autorité sur la mort :
La Bible dit que Jésus a ressuscité plusieurs personnes. Après que Jésus fut cloué sur la croix et qu'Il est mort, Son Esprit qu'Il a remis à Dieu son Père (Luc 23. 46) partit dans le Séjour des morts afin de récupérer les clés de la mort et du séjour des morts, puis l'Esprit de Jésus partit dans le Sein d'Abraham pour prendre avec Lui tous ceux qui étaient sauvés à l'époque de l'Ancien Testament (c'est à dire tous les croyants en Dieu avant la mort de Jésus sur la croix), et les emmener avec Lui dans le Ciel, dans le Paradis. Puis Jésus est ressuscité et Il vit éternellement. Quiconque croit en Jésus ne mourra point (Jean 11. 26).
Oui, Jésus est véritablement Dieu et véritablement Homme. "Le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire" (1 Timothée 3. 16). Jésus a accompli des œuvres qu'aucun homme ne peut faire. Elles prouvent que Jésus est le Dieu Tout-Puissant qui s'est fait Homme.
Voici Noël !
Que rappelle la fête de Noël ?
« Voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie : Aujourd’hui... vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2. 10-11).
Il y a un peu plus de 2000 ans, dans une région méprisée du pays d’Israël, le Messie promis par Dieu et annoncé par les prophètes, est venu au monde dans la plus grande humilité.
Dieu s’abaisse jusqu’à nous :
« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Tout fut fait par elle ; et sans elle, pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1. 1-4).
« Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous... pleine de grâce et de vérité » (Jean 1. 14).
Le Dieu Saint et Juste, jusqu’alors inaccessible, se place à la portée de tous. Sans cesser d’être Dieu, Jésus, notre Créateur, s'est fait un homme semblable à nous à tous égards, mais sans péché. Il a voilé sa gloire car elle nous aurait anéantis. Sa conception et sa naissance restent le mystère de son abaissement.
« Or voici comment arriva la naissance de Jésus Christ : sa mère Marie était fiancée à Joseph ; avant qu’ils soient ensemble, elle se trouva enceinte par l’Esprit Saint » (Matthieu 1. 18).
« Ce qui a été conçu en elle est de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils et tu l’appelleras du nom Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1. 20-21).
Jésus est né ! Gloire à Dieu !
« Marie mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2. 6-7).
Nos cœurs sont touchés par l’abaissement profond de notre Dieu Créateur. Il a pris la dernière place dans la société.
Un don merveilleux !
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16).
Par la personne de Jésus, Dieu nous fait connaître son Amour, sa miséricorde, sa grâce et nous offre un salut gratuit.
« Après avoir autrefois... parlé... par les prophètes… Dieu nous a parlé dans le Fils » (Hébreux 1. 1-2).
Depuis le péché du premier homme, Adam, une barrière infranchissable est établie entre nous et le seul Dieu Saint. Nous n’avons pas voulu l’écouter et par nos fautes, nous sommes devenus ses ennemis, coupables et condamnés à la mort éternelle. Mais Dieu nous a toujours aimés et veut notre bonheur. Pour que nous puissions être « acceptés » dans sa présence et délivrés du jugement qui pèse sur nous, nous devions être purifiés de nos péchés. La Sainteté de Dieu exigeait une victime irréprochable !
Un Sauveur parfait !
« Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1. 29).
Jésus est le seul homme qui n’a jamais commis aucun péché, car Il est Saint. Dans son Amour infini pour nous, Il s’est laissé clouer sur la croix du calvaire et a enduré de la part de Dieu le châtiment que nous méritions. Puis, Il est mort en donnant volontairement sa vie. Mais après trois jours, Dieu Lui-même l’a ressuscité car Il est pleinement satisfait par ce sacrifice parfait.
Le péché est enfin ôté ! Dieu efface les péchés et donne la vie éternelle à quiconque croit véritablement en Jésus.
Après sa résurrection, Jésus est monté au Ciel. Selon sa promesse, Il revient très bientôt chercher tous ceux qui l’ont accepté pour leur Seigneur et Sauveur personnels. Ensuite, Jésus sera le Juge implacable envers tous ceux qui n’ont pas cru en Lui, sui l'ont rejeté ou négligé.
« Celui qui aura cru… sera sauvé ; celui qui n’aura pas cru sera condamné » (Marc 16. 16). Croyons en Lui ! Confions-nous en Lui ! Attendons son Glorieux Retour qui est pour bientôt !
Trois raisons d'espérer
L’espérance est le moteur qui nous permet de persévérer dans la foi jusqu’au bout car Dieu nous a formellement promis dans sa Parole des choses glorieuses au delà de cette vie. L’espérance, c’est « Jésus-Christ en nous », Lui qui nous console, nous fortifie, nous restaure et implante en nous cette vision glorieuse de l’avenir avec Lui : « Le mystère caché de tout temps, et à toutes les générations, mais dévoilé maintenant à Ses saints à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, c’est-à-dire CHRIST EN VOUS, L’ESPÉRANCE DE LA GLOIRE » (Colossiens 1. 26-27)
Si nous mettons notre confiance en Jésus-Christ, nous vivons dans une nouvelle réalité spirituelle : Christ est l’espérance de la gloire, car en Lui aura lieu le dénouement final. Il est notre espérance pour la vie présente (« Christ est ma vie », Philippiens 1. 20-21) et pour l’avenir (« Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ », 1 Thessaloniciens 5. 9).
EN QUOI ESPÉRONS-NOUS ?
1) Nous espérons en L'ASSURANCE DE NOTRE SALUT :
Rappelons-nous que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3. 23). Cette réalité n’est que trop visible, même si nos contemporains refusent bien souvent de l’admettre. Mais Jésus-Christ est venu pour accomplir la libération du péché et de la mort par son œuvre rédemptrice à la Croix. Cette œuvre de grâce est suffisante pour tous les êtres humains, et devient effective pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont mis leur confiance en Jésus. Ils bénéficient alors de la Vie et du parfait Salut éternels. Jésus-Christ a donc effacé totalement nos fautes, nos péchés, par son sacrifice. La Justice de Dieu a été satisfaite, et la grâce règne sur la base de la Justice de Dieu. Nous avons reçu la vie éternelle par Jésus-Christ (1 Jean 5. 11-13). « De même par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes« (Romains 5. 18)
Dieu a aussi pourvu à notre sécurité éternelle. La certitude du salut s’identifie en plus à notre sécurité éternelle en Christ. « Je leur donne la vie éternelle; elles (les brebis du Seigneur) ne périront jamais, et personne ne peut les ravir de ma main. Mon Père qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les arracher de la main du Père. Moi et mon Père nous sommes un« (Jean 10. 28-30)
Ce Salut éternel est notre espérance, et nous procure joie et force, pour que dans ce monde, nous traversons toute épreuve avec cette espérance profondément ancrée dans nos cœurs : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir et qui vous est réservé dans les cieux, à vous qui êtes gardés par la puissance de Dieu, par la foi, pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps. Vous en tressaillez d’allégresse…» (1 Pierre 1. 3-9)
2) Nous espérons en LA RÉSURRECTION :
Le Salut éternel touche toute la personne, corps, âme et esprit : « Que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera » (1 Thessaloniciens 5. 23-24). A la mort de son corps humain, l’âme du croyant en Jésus va auprès du Seigneur Jésus, « absent de corps, et présent auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5. 8).
La résurrection touche nos corps physiques. Cette certitude a comme base la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. La résurrection corporelle de Jésus-Christ est un fait historique prêché par les apôtres. Pierre, à la Pentecôte, fonde sa prédication sur la mort et la résurrection de Christ : « Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il soit retenu par elle » (Actes 2. 24), Paul, de même, prêche aux Athéniens la résurrection de Christ : « Dieu…a fixé un jour où il va juger le monde selon la justice par un homme qu’il a désigné, et il en a donné une preuve digne de foi en le ressuscitant d’entre les morts » (Actes 17. 30-31)
La résurrection corporelle est clairement établie et défendue par Paul dans 1 Corinthiens 15. La résurrection des justes concerne tous les croyants en Dieu de tous les temps. Maintenant, nous soupirons tous dans nos corps de faiblesse, limités par des épreuves, des souffrances. Mais nous attendons l’adoption, la délivrance de nos corps selon Romains 8. 23. Cette résurrection aura lieu au Retour de Jésus-Christ quand, en un clin d’œil, les morts en Christ ressusciteront, et nous, les vivants, nous serons enlevés dans le ciel, nos corps étant immédiatement transformés en corps de gloire (1 Thessaloniciens 4. 13-18) : « Notre citoyenneté est dans les cieux ; de là nous attendons comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ qui transformera notre corps humilié, en le rendant semblable à son corps glorieux par le pouvoir efficace qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3. 20-21)
Ce sera un jour merveilleux ! Toutes nos faiblesses, nos souffrances, nos épreuves auront une fin définitive et feront place à une joie infinie, un glorieux triomphe, un bonheur sans fin auprès du Seigneur Jésus-Christ dans le Paradis. Nous le contemplerons alors éternellement avec nos corps glorifiés. Et l’Église célèbrera l’Amour de Jésus son Bien-Aimé d’un concert sans aucune fausse note. Ce sera notre entrée dans la gloire, en la présence de Jésus l’Agneau de Dieu.
3) Nous espérons AU RETOUR DE JÉSUS-CHRIST :
Des centaines de textes dans la Bible nous parlent du Retour de Jésus-Christ sous divers aspects. Jésus est au centre de l’eschatologie biblique. Jésus-Christ revient. Il est « l’espérance d’Israël » (Actes 28. 20) et celle de l’Église (Colossiens 1. 2). Il est venu une première fois pour accomplir l’œuvre rédemptrice à la Croix. Il reviendra pour accomplir les desseins de Dieu à l’égard de tous les siens et du monde. Ce sera le dénouement final pour son Église, pour Israël, pour les nations.
Nous devons veiller, car nous ne savons pas quel jour notre Seigneur viendra (Matthieu 24. 42). Nous devons nous tenir prêts car le Fils de l’homme viendra à l’heure où nous n’y penserons pas (Marc 13. 35-37). Jésus revient ! Soyons prêts ! « Quand tous ces différents signes vont commencer à se manifester, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance (rédemption) approche » (Luc 21. 28)
Le but de cette attente est notre sanctification. Nous devons être « dignes de son appel » dans la marche quotidienne. « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblable à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance, se purifie lui-même comme Lui est pur » (1 Jean 3. 2-3)
Cette espérance est certaine : « Cette espérance, nous l’avons comme une ancre solide et ferme, pour notre âme; elle pénètre au-delà du voile » (Hébreux 6. 19). Elle produit joie et hardiesse (1 Pierre 1. 6-9)
Enfin, l’espérance est liée à la récompense pour tous ceux qui auront œuvré pour la Gloire de Dieu : « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15. 58).
C'est une espérance à vivre
La vertu de l’espérance aide concrètement l’Église à s’attacher au Seigneur Jésus et à marcher avec patience vers la Demeure céleste. Cette espérance concerne les cieux, l’au-delà, le futur, la réalité spirituelle lors du glorieux Retour de Jésus-Christ.
L’espérance va de pair avec la patience. Les Thessaloniciens la poursuivaient sans se lasser. Ainsi, Paul parle de leur « patience d’espérance » (1 Thessaloniciens 1. 2-3). Cette espérance s’identifie d’abord avec une Personne, Christ, garant de tout l’héritage auquel nous aurons part lors de son Retour glorieux.
La délivrance est proche
Les signes précurseurs sont là. Jésus revient. Sommes-nous prêts ? Si nous plions sous le poids des années ou des épreuves, redressons-nous et levons nos têtes. Le secours nous viendra d’En-Haut. Les promesses du Retour fabuleux du Seigneur constituent pour le vrai chrétien de tout âge une force et un optimisme réaliste : « Christ en nous, l’Espérance de la gloire ». « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien » (Philippiens 4. 4-5). « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous » (Apocalypse 22. 20-21)
Dieu veut réellement sauver chaque être humain
Jésus signifie littéralement "l'Eternel sauve" ou "l'Eternel est salut". Les intentions de Dieu à l'égard des ètres humains pécheurs que nous sommes sont claires : nous sauver parfaitement. La Venue de Jésus sur la terre, sa vie entière, le message qu'Il a laissé, sa mort expiatoire à la croix, et son ministère actuel au Ciel, s'orientent vers ce seul objectif : « Car le Fils de l'homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver » (Luc 9. 59). « C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1. 15).
Beaucoup de personnes se demandent : "comment un Dieu aimant peut-Il permettre que ses créatures se retrouvent éternellement en Enfer ?". Nous ne devons pas oublier que Dieu est Juste et que sa Justice exige que chaque péché soit puni. Nous savons que, pour ceux qui ne sont pas sauvés de leurs péchés parce qu'ils rejettent où négligent le parfait Salut en Jésus, il leur faudrait l'éternité pour purger en Enfer la dette de tous leurs péchés. Nous savons en effet, si toutefois nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, que chaque être humain pèche chaque jour en paroles, en actes et en pensées. Il n'y a que Dieu qui connaît le cœur de chaque être humain, Lui seul est au courant de ce que nous faisons dans le secret. La Bible dit que nous les enfants de Dieu, nous comparaîtrons tous devant le Tribunal de Christ et que Jésus jugera toutes nos actions secrètes (2 Corinthiens 5. 10 ; Romains 2. 6), de même que nos pensées et nos paroles. Quant aux êtres humains pécheurs non-repentants, ils se retrouveront aussi au Grand Trône Blanc devant Jésus-Christ qu'ils ont rejeté, devenu envers eux le Juge impartial, inflexible, qui leur demandera compte sur absolument tout et les condamnera dans les tourments éternels de l'Enfer. Oui, Jésus jugera non seulement nos actions, mais aussi nos pensées et nos paroles (Hébreux 4. 12 ; Matthieu 12. 36).
Mais, gloire soit rendue à Dieu ! Pour nous qui avons placé notre confiance en Jésus, Jésus a effacé « l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et Il l'a détruit en le clouant à la croix » (Colossiens 2. 14). Ceux qui ont donné leur vie au Seigneur Jésus peuvent donc pousser un grand "ouf" de soulagement. Le salut est gratuit, il est accessible à tout le monde par le moyen de la foi en Jésus-Christ (Colossiens 2. 8). Pour le conserver, la Bible nous indique très clairement la marche à suivre : obéissance à la Parole de Dieu, et en un mot : la sanctification. Nous devons mener une lutte quotidienne contre le péché et les séductions du monde jusqu'à notre dernier souffle.
Soyons donc certains que si chacun de nous avions été le seul et l'unique pécheur au monde, Jésus serait quand même venu donner sa vie pour nous racheter.
Nous enfants de Dieu, rappelons-nous que Jésus a souffert horriblement pour nous arracher du royaume des ténèbres et nous amener dans le Royaume de Dieu. Oui Jésus nous a parfaitement et éternellement sauvés. Rappelons-nous des outrages et de la souffrance qu'Il a supportées par Amour pour nous êtres humains qui ne le méritions pas. Aujourd'hui encore, Jésus use de beaucoup de patience envers nous et pardonne les nombreuses chutes et erreurs de ses enfants durant leur parcours sur la terre. Comprenons que pour sauver une âme, Jésus le fera quelles que soient les circonstances. Jamais, Il ne refusera le Salut à une personne, même si celle-ci se repent juste avant son dernier souffle. Rappelons-nous que Jésus a sauvé l'un des brigands crucifié à ses cotés alors qu'Il était Lui-même en proie à l'agonie. Jésus n'a pas pensé à Lui-même quand même Il subissait des douleurs atroces, car son Amour pour l'être humain et son désir de le sauver était infiniment plus fort que tout.
Dieu veut sauver parfaitement chacun de nous étres humain, nous savons donc ce qu'il nous reste à faire. Tout est une question de choix et de persévérance.
Que veut dire Évangeliser ?
On pourrait s’étonner de ce que des chrétiens se posent cette question. A juger par l’accent que des croyants en Jésus mettent sur l’importance primordiale de l’évangélisation, nous pourrions croire que leur opinion est unanime sur sa nature. Mais, en fait, chaque fois qu’on en discute il se manifeste une telle confusion qu’il devient évident que l’accord n’est pas réalisé sur ce point. Une phrase suffit pour révéler l’origine de cette confusion. Elle provient de notre habitude (une habitude très répandue et persistante) de définir l’évangélisation non en fonction du message apporté, mais en fonction de l’effet produit sur les auditeurs.
Évangéliser signifie annoncer proclamer un message spécifique. On ne peut pas qualifier d’évangélisation l’enseignement de vérités générales au sujet de l’existence de Dieu ou de la loi morale.
Évangéliser, c’est présenter Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui s'est fait homme à un moment donné de l’histoire du monde, afin de sauver des êtres humains perdus. On ne peut donc pas qualifier d’évangélisation la simple présentation de l’enseignement et de l’exemple du Christ sur le plan de l’Histoire, ni même la vérité sur son œuvre de salut.
Évangéliser, c’est présenter Jésus-Christ Lui-même, le Sauveur vivant et le Seigneur qui règne. Évangéliser, c’est présenter Jésus comme le Christ, le Serviteur oint par Dieu, Celui qui accomplit les tâches du ministère qui Lui a été confié ; Celui qui est à la fois Prêtre et Roi. « Jésus-Christ homme » doit être présenté comme le « seul Médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Timothée 2. 5), Celui qui « a souffert une fois pour les péchés, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 2. 21 ; 3. 18), Celui par qui seul les êtres humains peuvent être amenés à mettre leur confiance en Dieu, selon ce qu'Il dit de Lui-même : « Je suis le chemin, la vérité et la vie : nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14. 6). Jésus doit être proclamé Sauveur, celui qui « est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (Marc 2. 17 ; 1 Timothée 1. 15), et Celui qui « nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous » (Galates 3. 13), Celui qui « nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1. 10). Jésus doit aussi être présenté comme étant le Roi : « Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants » (Romains 14. 9). Ainsi, là où ce message spécifique n’est pas présenté il n’y a pas d’évangélisation.
Ensuite, cette définition établit qu’évangéliser signifie présenter ce message spécifique en lui donnant une application spécifique. Selon cette définition, on n’évangélise pas lorsqu’on présente Jésus-Christ comme sujet d’une étude critique et comparative. Évangéliser, selon cette définition, c’est présenter Jésus-Christ en relation avec les besoins des êtres humains dont l’état de pécheurs fait qu’ils sont sous sa Colère comme Juge. Évangéliser, c’est donc leur présenter Jésus-Christ comme leur seul espoir, et dans ce monde et dans le monde à venir. Évangéliser, c’est exhorter des pécheurs à accepter le fait que, sans Christ, ils sont perdus, dans le sens le plus définitif et le plus absolu du mot, et les appeler à accepter Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur. Et ce n’est pas tout. Évangéliser signifie aussi adjurer les êtres humains de recevoir Jésus-Christ dans sa totalité (Seigneur, aussi bien que Sauveur) et par conséquent à Le servir comme leur Roi dans la communion de l’Église, l’assemblée de ceux qui l’adorent, témoignent pour Lui, et travaillent pour Lui ici-bas, sur la terre. En d’autres termes, l’Évangile est un appel adressé aux pécheurs de changer de conduite, aussi bien que de croire en Jésus-Christ. Il consiste non seulement en une invitation divine à recevoir Jésus le Sauveur, mais aussi en un ordre divin de se repentir de tout péché. Et là où ces deux applications n’existent pas, on ne peut pas parler d’évangélisation.
L’évangélisation est bien la responsabilité des enfants de Dieu, mais c’est Dieu qui donne la foi. Il est bien vrai que le désir de chaque évangéliste est de voir des conversions, et que notre définition exprime clairement l’idéal qu’il aspire à voir se réaliser dans son propre ministère ; mais ce n’est pas d’après l’efficacité que nous pourrons savoir si oui ou non nous avons évangélisé. Les résultats qui suivent une prédication ne dépendent pas des désirs et des intentions des êtres humains ; ils dépendent de la volonté du Dieu Tout-Puissant.
Alors, comment faut-il définir l’évangélisation ? Selon le Nouveau Testament, l’évangélisation est simplement la prédication de l’Évangile. Elle est une œuvre de communication par laquelle les croyants en Jésus se font les porte-paroles du message de la Grâce de Dieu pour les pécheurs. Celui qui proclame fidèlement ce message, qu’il le fasse dans une grande réunion, dans une petite réunion du haut de la chaire ou dans un entretien personnel ; celui-là évangélise. Puisque le point culminant du message divin est l’appel que Dieu le Créateur adresse au monde pécheur (appel à se repentir et à mettre sa foi en Christ), il s’ensuit que celui qui proclame ce message doit appeler ses auditeurs à se convertir à Jésus. Celui qui ne cherche pas, dans ce sens, à amener des êtres humains à la conversion, n’évangélise pas.