Compter sur le pardon de Dieu
Le Seigneur Dieu ne se lasse pas de pardonner : c’est ce que le prophète Ésaïe nous rappelle dans Ésaïe 55 : 7b. Dieu s’empresse de pardonner à ceux et à celles qui se repentent et qui placent toute leur confiance en son Fils Jésus-Christ. Oui, par notre foi en Jésus, Dieu nous pardonne tous nos péchés alors que nous ne le méritons pas.
• Dieu pardonne les péchés. Il pardonne tous les péchés de ses enfants, de tous ceux qui Lui appartiennent ! C'est le précieux sang de Jésus qui nous purifie de tout péché. Il nous appartient de le croire et d’apporter au Seigneur Jésus notre vie entière. Il ne se lasse pas de pardonner.
• Dieu pardonne à quiconque qui croit véritablement en Jésus. Non seulement parce que la Bible déclare que tous ont péché, mais aussi parce que dans son amour, Dieu ne rejette personne. Tous sont privés de la gloire de Dieu, mais quiconque se repent de ses péchés, s'en détourne et place sa confiance en Jésus-Christ est gratuitement justifié par Dieu.
• Dieu pardonne et efface. Voilà ce qui fait souvent la différence avec notre pardon à nous. Souvent, nous gardons dans un coin de notre cœur l’offense que nous ne voulons pas oublier. Le psalmiste écrit : « Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant Dieu éloigne de nous nos transgressions (Psaume 103 : 12). Et encore : « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? » (Psaume 130 : 3).
• Dieu pardonne et réhabilite. C’est souvent cet exemple que la Bible nous donne. À la femme pécheresse, dont les péchés ont été pardonnés, Jésus laisse un message de paix. « Alors Jésus leva la tête et lui dit : Eh bien, où sont donc passés tes accusateurs ? Personne ne t'a condamnée ? Personne, Seigneur, lui répondit-elle. Alors Jésus reprit : Je ne te condamne pas non plus. Va, mais désormais, ne pèche plus.» (Jean 8 : 11).
Encore aujourd'hui, l’être humain pécheur demeure le même devant Dieu. Mais le Seigneur Dieu reste Lui aussi le même, et Il veut pardonner à quiconque se repent de ses péchés et croit en son Fils Jésus-Christ. « Jésus peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7 : 25).
De quoi sommes-nous le plus conscient aujourd’hui ? De nos péchés ou du fait que nous avons été pardonnés une fois pour toutes ? En faite, ne soyons pas conscients de nos péchés, au lieu de cela, soyons conscients de Jésus, de Son œuvre parfaitement accomplie à la croix, du pardon de nos péchés et de ce que Dieu nous a justifiés et sanctifiés. Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu, a expié et a enlevé tous nos péchés à la croix. Alors appuyons-nous sur le fait que nous sommes chacun un enfant de Dieu pardonné éternellement en son Fils Jésus-Christ !
Peu importe ce qui s’est passé dans le passé, ou ce que nous avons fait ; Dieu veut que nous sachions qu’à cause de l’œuvre accomplie par Son Fils Jésus à la croix, Il a pardonné nos iniquités, et Il ne se souvient plus de nos péchés (Hébreux 8 : 12).
C’est la raison pour laquelle nous ne devrions pas être conscient de nos péchés passés. En fait, quand nous sommes conscients du péché, le diable apporte la condamnation, et plus nous recevons cette condamnation et plus nous nous condamnons nous-même.
Mes biens-aimés, rappelons-nous que nos péchés ont déjà été payés par Jésus à la croix du Calvaire. Nous devons compter sur le fait que nous avons le pardon de notre Père Céleste, et sur le fait qu’Il ne nous condamne pas. Car nous sommes recouverts de la parfaite Justice de Jésus ; et tout cela est possible grâce à l’œuvre accomplie par Jésus sur la croix et grâce à sa résurrection. En étant conscient de cela dans notre vie, nous marcherons alors dans une plus grande mesure de la Grâce de Dieu et de Ses bénédictions !
Appuyons-nous donc sur le fait que nous sommes des enfants de Dieu pardonnés éternellement en Jésus-Christ !
Jésus accompli l'objet de sa Venue dans ce monde
C’est à la Venue du Messie en tant que serviteur souffrant et grand Roi annoncée en Ésaïe 53. 4-6, 11 que Jean-Baptiste pense lorsqu’il s’écrie ainsi : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1. 29). Il reconnaît que Jésus est le Messie, le sacrifice ultime qui va mourir sur la croix pour le monde, le serviteur souffrant annoncé depuis si longtemps qui sera brisé pour les iniquités de son peuple.
Et ainsi, Jésus fut baptisé, non parce qu’Il a besoin de se repentir de ses propres péchés puisqu'Il n'en a pas car Jésus est Saint, mais parce que Jésus s’identifie et s’unit au peuple pécheur qu’Il est venu sauver, et ce, en tant que Fils de Dieu, Représentant, Roi, et Serviteur souffrant, etc... Après que Jésus fut baptisé, une voix venant du Ciel proclama : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » (Matthieu 3. 17). Les mots « en qui j’ai mis toute mon affection » sont délibérément un écho de ceux tirés du livre d’Ésaïe où Dieu parle pour la première fois du serviteur souffrant (Ésaïe 42. 1).
Une chose extraordinaire est arrivée ce jour-là sur les rives du Jourdain. Avec son baptême et les paroles venues du Ciel, Jésus entre pleinement dans les rôles et les fonctions que Dieu a prévus pour Lui avant le Commencement. On peut même dire qu’avec ces paroles venues du Ciel, Dieu déclare que Jésus est triplement couronné : avec la couronne du Ciel en tant que Fils de Dieu, avec la couronne d’Israël en tant que Roi longtemps espéré, et avec la couronne d’épines en tant que Serviteur souffrant qui sauvera son peuple en mourant pour lui sur la croix pour ressusciter ensuite.
Ce n’est pas comme si tout cela était une surprise pour Jésus. Jésus savait pourquoi Il était venu et Il savait aussi exactement ce qu'Il allait subir pour sauver son peuple de ses péchés : Il devrait subir la Colère de Dieu contre les péchés des êtres humains. C’est ce que Jésus a voulu dire quand Il a dit qu’il était venu pour « donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (Matthieu 20. 28). C’est ce que Jésus a voulu dire quand Il a tendu une coupe de vin à ses disciples au cours de leur dernier repas avant sa mort : « Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés. » (Matthieu 26. 27-28). Le langage était symbolique, mais la réalité derrière était d’une puissance à ébranler la terre. Jésus allait mourir sur la croix. Le Fils éternel de Dieu, le Roi attendu depuis si longtemps, savait déjà qu'Il avait gagné la bataille contre le Diable ; désormais et afin que quiconque croit soit sauvé, Jésus devait payer la pénalité pour le péché du monde et affronter la mort. Oui, le serviteur souffrant devait porter nos péchés, subir le châtiment que méritent nos péchés, mourir pour nous et justifier devant Dieu quiconque croit en Lui.
Pour comprendre notre situation d'êtres humains perdus dans nos péchés, imaginons que nous soyons comme les habitants d'un village au pied d’un grand barrage d’eau. Un jour, alors que nous contemplons le barrage, nous entendons un horrible craquement, puis nous voyons avec terreur des masses d’eau s’échapper à toute vitesse vers nous, notre maison et notre village. Aucun moyen de s’échapper, nous allons être engloutis par ces flots. Mais au dernier moment, la terre elle-même s’ouvre et avale les eaux, si bien qu’aucune goutte ne nous touche.
Cette image illustre la façon dont la Colère de Dieu devait s’abattre sur nous qui avons péché, mais qui s’est finalement abattue sur son Fils Jésus. Cette vérité est appelée Propitiation, car par l’œuvre du Christ, Dieu nous est rendu « propice », c’est-à-dire favorable. Désormais, l’Amour de Dieu pour nous n’est plus entravé par sa Colère puisque le Christ Jésus, par Amour, a subi et détourné la juste Colère que Dieu avait envers nous à cause de nos péchés. La pure Sainteté de Dieu et son infini Amour pour nous se rencontrent à la croix où Jésus subit la mort ; et de cette mort Jésus-Christ sortit triomphant par sa Résurrection.
Oui, Jésus le Fils a ôté la Colère de Dieu le Père envers nous qui sommes enfants de Dieu et Dieu le Père nous est rendu propice. Comprenons bien que Dieu est bien plus grand que nous et que quand nous parlons de « colère », nous ne devons pas imaginer un Dieu capricieux. Il s’agit plutôt du seul vrai Dieu Pur et Saint qui déteste profondément toute forme de péché. Oui, c’est un problème puisque nous avons tous péché. Dieu, dans sa sagesse, a décidé que c’est par son Fils Jésus que Son Amour infini et Sa sainte Colère serait manifestée sur la croix où Jésus s'est donné en sacrifice parfait pour nous.
Nous avons de la valeur pour Dieu, mais uniquement dans sa Grâce infinie. Si Jésus le Fils de Dieu a dû mourir volontairement sur la croix pour nous, ce n’est pas parce que nous le méritions, mais en raison de son Amour sans limites envers nous et de la gravité de nos péchés qui nous mènent en Enfer. Et nos péchés sont si graves devant Dieu parce que le seul vrai Dieu de l'Univers, Celui que nous avons offensé, est infiniment Saint. Voilà pourquoi nos péchés méritent une peine infinie en Enfer, voilà pourquoi seul Jésus, qui est infini et Saint, peut nous en sauver parfaitement ; et pour cela Il s’est offert en sacrifice parfait pour nous sur la croix. Et après avoir expié et subi le châtiment de tous nos péchés, Jésus-Christ ressuscita en éternel Vainqueur sur le péché, sur la mort et sur Satan.
Cette vérité doit être précieuse pour nous enfants de Dieu. Parce qu’elle est le fondement de notre salut. Parce que cela signifie aussi que désormais Dieu n’est plus en Colère contre nous. Si nous sommes à Christ, nous sommes enfants de Dieu, et les corrections que Dieu nous inflige ne sont pas celles d’un Juge en colère, mais ce sont celles d’un Père qui ne veut que notre bien.
Gardons cette vérité précieusement qui est constamment attaquée dans ce monde. Serrons-la dans nos cœurs et méditons-la. Elle sera notre force face au péché qui a tant irrité Dieu, elle sera notre motivation pour aimer le seul vrai Dieu qui nous a tant aimé. Souvenons-nous que nous n’avons à avoir de crainte quand nous nous approchons de Dieu, parce que le parfait sacrifice de Jésus sur la croix nous a ouvert l'accès au Trône de la Grâce de Dieu.
Il n'y a pas d'exception
"Il n'y a pas de juste, non pas même un seul" (Romains 3. 10).
"Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3. 22).
Tous sont pécheurs :
La sentence divine est formelle : "tous ont péché" (Romains 3 : 22). Reconnaître que je suis pécheur, c'est le premier pas de la conversion. Être d'accord avec ce que le seul vrai Dieu déclare, c'est renoncer à toute prétention de justice personnelle.
Tous doivent se repentir :
"Dieu ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, qu'ils se repentent" (Actes 17 : 30).
L'exemple est donné dans la Bible avec le fils repentant de la parabole de Luc 15. Il se lève, retourne vers son père et déclare : "Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils". Et le pardon définitif est immédiat : "Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie".
Tous peuvent alors être sauvés :
"Notre Dieu Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité..." (1 Timothée 2 : 3-4).
Pour cela, tous doivent croire et mettre leur confiance en Jésus Christ, l'Agneau parfait de Dieu, qui s'est offert en sacrifice à la croix de Golghota pour porter pour notre compte le Jugement de nos péchés que nous méritions.
Tous ceux qui croient en Jésus et qui sont scellés du Saint-Esprit sont enfants de Dieu :
"A tous ceux qui l'ont reçu et qui croient en son Nom, Jésus leur a donné le droit d'être enfants de Dieu" (Jean 1 : 12).
Tous ceux qui ont reçu Jésus dans leur vie comme leur seul Seigneur et Sauveur personnel sont scellés du Saint-Esprit. Ils ont l'assurance d'être enfants de Dieu et de posséder déjà la Vie Éternelle. Ils ont la certitude d'avoir leurs places prêtes dans le Paradis et ils règneront éternellement avec Dieu dans Sa gloire.
Tous ceux qui auront négligé ou refusé de croire à la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus-Christ « ont pour père le Diable » (Jean 8 : 44a). Ils auront à comparaître devant le Grand Trône Blanc pour y être jugés et être condamnés éternellement en Enfer (Apocalypse 20 : 11-15). Ils y subiront sans fin la Colère et la manifestation du juste Jugement de Dieu (Romains 2 : 5). Ils ne pourront pas y échapper (Hébreux 2 : 3).
Avoir son âme sauvée
"Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4. 12).
Dans son livre “Sauvez votre corps”, le docteur Catherine Kousmine a voulu “convaincre ses lecteurs de la gravité de l'évolution actuelle de notre santé”. Elle a cherché à les persuader de “la possibilité d'échapper à ce destin désastreux” en suivant les méthodes prescrites dans son ouvrage.
Préserver son corps des maladies est bien le désir de chaque être humain. Toutefois, tôt ou tard, la mort atteint tous les êtres humains, comme le déclare la Bible : « Il est réservé aux hommes de mourir une fois... et après cela le jugement » (Hébreux 9. 27). Ce “jugement” est la condamnation par Dieu de tous ceux qui ne placeront pas leur confiance en Jésus pour recevoir le pardon de leurs péchés, tous ceux qui auront négligé ou refusé de croire en Jésus. Il importe donc pour chaque être humain, encore plus que de prendre soin de sa santé physique, de s'occuper aussi, tant qu'il est en vie sur la terre, du sort de son âme éternelle. L'âme de chaque être humain va vivre éternellement dans l'éternité ; soit au Paradis dans le bonheur éternel avec Jésus, soit en Enfer dans d'horribles souffrances et de tourments éternels.
C'est dans la Bible que Dieu nous révèle le moyen d'obtenir la vie éternelle pour notre âme, et nous voulons citer quelques versets qui font l'assurance et le bonheur du vrai croyant en Jésus :
– “Christ est mort pour nos péchés” (1 Corinthiens 15. 3)
– “Quiconque croit en lui reçoit le pardon des péchés” (Actes 10. 43)
– “Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé” (Romains 10. 13)
– “Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie” (Jean 5. 24).
“Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu (1 Jean 5. 13).
L'attitude des rachetés de l'Éternel Dieu
Dieu s’est révélé comme le Rédempteur au peuple d’Israël dans l’Ancien Testament. Mais cette dimension est pleinement exprimée en Jésus-Christ lorsqu’Il meurt pour notre rachat sur la croix et qu'Il ressuscite pour notre justification. Le Saint-Esprit manifeste et déploie tout le plan de la rédemption en Christ dans notre vie quotidienne.
Dès qu’on reçoit la révélation de Jésus-Christ comme notre Rédempteur, on comprend tout de suite que les ténèbres ne peuvent plus nous contrôler ou nous asservir.
Cette révélation de Dieu en tant que Rédempteur (Sauveur, Libérateur, Défenseur, etc...) nous pousse à nous approcher de Lui avec une joyeuse assurance, le cœur rempli de reconnaissance et d’actions de grâce ; sachant que nous sommes pour toujours acceptés, choisis et défendus par Lui.
En Jésus, nous avons été rachetés de notre vaine manière de vivre (1 Pierre 1. 18b-19). Nous sommes pour toujours choisis, bénis, distingués ! Cette révélation exige une réponse de notre part. Si Dieu est notre Rédempteur, alors nous sommes Ses rachetés.
Voyons maintenant quelle doit être notre attitude en tant que rachetés du Dieu Vivant. Bien-aimé(e)s, la révélation de cette grande œuvre de rédemption que Dieu a accomplie fait que nous n’aurons plus jamais envie de donner accès d’une façon quelconque à Satan. Cette révélation fera de chacun de nous un vrai adorateur du seul Dieu véritable.
L’attitude des rachetés de l’Éternel Dieu :
Que font les rachetés de Dieu ? Quelle doit être l’attitude de celui qui sait qu’il a été racheté de la main de Satan par Jésus, qui est conscient du fait qu’il est libéré du pouvoir du péché et de la mort et qu'il est béni de toutes bénédictions spirituelles en Christ Jésus ? Quelle est l’attitude du racheté ?
- Les rachetés sont conscients de leur liberté :
Louez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! Qu’ainsi disent les rachetés de l’Éternel, ceux qu’il a délivrés de la main de l’ennemi (Psaumes 107. 1-2).
Sur cette route, point de lion; nulle bête féroce ne la prendra, nulle ne s’y rencontrera; les délivrés y marcheront (Ésaïe 35. 9).
Le mot hébreux traduit par racheté dans l’Ancien Testament est le mot "Ga’al". Les rachetés (les délivrés) entretiennent la conscience de leur liberté et ne se laissent plus emprisonner par Satan. Le racheté est conscient de sa liberté et il loue Dieu.
- Les rachetés sont conscients du fait qu’ils appartiennent à Dieu :
Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! (Ésaïe 43. 1).
Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres (Tite 2. 14).
En tant que rachetés de Dieu, nous devons nous souvenir que nous appartenons à Dieu. Dieu nous a rachetés par le sang de Jésus, pour Lui. Et étant entièrement libres en Jésus, nous Lui appartenons. Un sentiment d’appartenance à Dieu et à Son royaume enveloppe les rachetés de l’Éternel Dieu qui se disent : "Nous ne sommes plus du monde. Nous sommes de la famille de Dieu".
Si en tant qu'enfants de Dieu, nous sommes conscientes que nous appartenons à Dieu, à Celui qui est Omniscient (qui sait tout), Omnipotent (qui peut tout), Omniprésent (qui est partout), à Celui dont la bienveillance remplit la terre, Celui qui ne veut que notre bien (Psaume 33), qui prend soin de chacun de nous et qui est fidèle, alors nous n'avons plus aucune raison de nous inquiéter concernant n’importe quel domaine de notre vie.
Jésus, notre Rédempteur, prend soin de chacun de nous enfants de Dieu ! Il nous faut au contraire développer cette conscience qu’Il est avec nous et pas contre nous, afin de nous laisser aller à Son amour, totalement, et laisser Sa vie abondante se diffuser dans tous les domaines de notre vie.
- Les rachetés sont dépendants de Dieu :
"Le salut vient de l’Éternel" (Psaumes 37. 39).
"Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Éternel des armées" (Zacharie 4. 6).
"Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le Nom de l’Éternel, notre Dieu. Eux, ils plient, et ils tombent ; ,nous, nous tenons ferme, et restons debout" (Psaume 20 :8-9).
Les rachetés de l’Éternel ont compris que leur salut leur vient de Dieu et ils ne comptent pas sur leurs propres efforts ou sur leurs performances spirituelles pour être sauvé…, mais ils ne comptent que sur Dieu le Père, sur son Fils Jésus, sur le Saint-Esprit.
Oui, ils se confient totalement dans le seul vrai Dieu et non en eux-mêmex. Les rachetés de Dieu, qui ont la révélation de l’identité et des intentions de Celui qui les a appelés, s’abandonnent totalement à Lui.
Pour finir, les rachetés entretiennent une attitude de gratitude et vivent dans la louange à Dieu. Ils savent d’où ils viennent. Ils savent où Il vont. Ils savent que Dieu leur est favorable en Christ Jésus son Fils.
Je prie que le Seigneur nous accorde une révélation encore plus grande de Son plan de rédemption et de délivrance envers nous, afin que chacun de nous marche pleinement, jour après jour, dans la liberté des enfants de Dieu. Au Nom de Jésus !
Il n'y a plus de condamnation en Jésus Christ
« Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ » (Romains 8. 1).
Maintenant, il n'y a plus de condamnation pour nous qui sommes enfants de Dieu ! Quelle merveilleuse nouvelle ! La condamnation que nous méritions à cause de nos péchés a été annulée pour toujours par notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ en qui nous sommes unis à travers notre foi en Lui.
Dans les premiers chapitres de l'épître aux Romains, après avoir déclaré que tous les êtres humains sont pécheurs, l’apôtre Paul a exposé le moyen de leur justification. Alors, pour qui est cette Bonne Nouvelle ? Pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ, c’est-à-dire ceux qui ont reçu la Vie nouvelle et éternelle par le moyen de la foi en Jésus-Christ qui a été condamné sur la croix pour eux. Alors, pour les enfants de Dieu (les vrais croyants en Jésus), il y a donc un « avant » où ils étaient sous la condamnation de Dieu à cause de leurs péchés, selon qu’il est écrit : Le salaire du péché, c’est la mort (Romains 6. 23a). Puis il y a un « maintenant », où ayant été justifiés par le moyen de la foi en Jésus le Fils de Dieu (Romains 5. 1a), les enfants de Dieu ont reçu le Saint-Esprit qui leur permet de vivre en communion avec le seul vrai Dieu et avec chacun de leurs frères et sœurs dans la foi.
Oui, à cause de l'œuvre parfaite de Jésus-Christ à la croix et de Sa résurrection, nous les enfants de Dieu ne sommes pas reconnus coupables de nos péchés aux yeux du seul vrai Dieu trois fois Saint ; et nous ne subirons pas de châtiment le jour du Jugement. Certes, nous péchons, mais il n'y a aucune condamnation pour nous, il n'y a aucune punition éternelle pour les enfants de Dieu, même s'ils tombent dans le péché durant leur vie sur la terre.
Difficile à croire ? Oui, car nous savons que le péché mérite d'être puni. L'apôtre Paul en est d'accord, mais l'Évangile annonce que, sur la croix, Jésus-Christ a pris sur Lui-même le châtiment de tous nos péchés passés, présents et futurs que nous méritions de subir. Et parce que Jésus a payé complètement le salaire de nos péchés, nous n'avons pas à le payer encore. Oui, Jésus-Christ a déjà reçu sur Lui toute la condamnation que nous méritions ; il n'y a donc aucune condamnation qui attend ceux qui ont placé leur confiance en Jésus. Cela veut dire que si nous croyons en Jésus, si notre vie est caché en Lui, nous n'avons rien à craindre. C'est vrai que nos péchés passés, présents ou futurs peuvent avoir des conséquences durant notre vie sur la terre, mais pour nous qui sommes en Christ Jésus, il n'existe pas de châtiment ultérieur pour nous.
Pourquoi ? Parce que Jésus-Christ nous a libérés de la loi du péché et de la mort. Dieu ne veut pas que nous péchions, mais si nous péchons, nous ne serons pas condamnés, car nous sommes justifiés (déclarés justes une fois pour toutes) et nous croyons en son Fils Jésus (Jean 3. 18) qui a déjà expié tous nos péchés et en a subi le châtiment.
Dieu a envoyé son propre Fils Jésus qui s'est fait homme comme nous, mais Saint et Parfait, pour régler définitivement le problème du péché. Dieu a exécuté sur son Fils Jésus la sanction qu'encourt le péché (Romains 8. 3). Cette sanction est la mort, donc la mort de Jésus sur la croix pour nous. Mais Jésus est ressuscité, Il a vaincu la mort et Il vit éternellement.
Jésus n'est pas venu dans ce monde pour condamner les pécheurs, mais pour condamner le péché. Il est venu pour nous sauver du salaire de tous péchés et pour offrir la Vie Éternelle à quiconque croit et place sa confiance en Lui.
Alors, les enfants de Dieu ont une pleine certitude d'être sauvés pour l'éternité et ils louent le Seigneur Jésus ! Et ils le remercient pour son merveilleux Salut qui leur donne dès maintenant l’assurance qu'ils seront accueillis au Paradis, dans la présence de leur Sauveur Jésus-Christ. En effet, justifiés par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus, les vrais croyants en Jésus n’ont plus à craindre la mort, car ils savent que Jésus leur prépare une place au Ciel selon sa promesse. Ils savent aussi qu’un jour viendra où Jésus les prendra avec Lui. Alors ils seront faits semblables à Jésus, nous dit Philippiens 3. 20-21. Quelle merveilleuse perspective !
Cette assurance est-elle aussi la vôtre, cher(e)s lecteurs / lectrices ?
Ce que veut dire Dieu est Amour
La Bible, la Parole de Dieu, atteste que Dieu est amour (1 Jean 4. 8). Ce n’est pas une caractéristique isolée ; de fait, l'armure complète des attributs de Dieu révèle son Amour. Nous pouvons commencer à discerner le principe biblique de l’Amour divin en le divisant en trois catégories.
Premièrement, Dieu s’aime Lui-même : c’est l’Amour intratrinitaire, la pierre d’angle de tous les autres aspects de l’Amour de Dieu. Avant même qu’il y ait une créature à aimer, Dieu était déjà la parfaite manifestation de l’Amour, et l’Amour divin s’exprimait parfaitement dans la Trinité. Dans Jean 14, les Écritures nous disent que le Christ s'est fait homme, pour démontrer l’Amour intratrinitaire de façon à ce que l’humanité le perçoive et l’apprécie : « […] afin que le monde sache que j’aime le Père, et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné » (v. 31). Jésus s’avançait volontairement vers la croix inévitable pour que le monde sache qu’Il aime le Père. Oui, Jésus nous démontra son Amour pour le Père par sa parfaite obéissance sacrificielle en allant jusqu'à la croix.
Jésus dit : « Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite » (Jean 15. 9‑11). Encore une fois, Jésus démontre son Amour parfait par une obéissance parfaite. Dans Jean 17. 23, 26, Jésus dit : « […] moi en eux, et toi en moi, – afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. […] Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux. »
L’Amour de notre Seigneur Jésus envers Dieu le Père est directement relié à son obéissance. Comment le Père démontre-t-Il à son tour son amour envers Jésus son Fils ?
LIRE Jean 5. 19, 21‑27 : Tout ce que Dieu possède, Il l’a donné à son Fils Jésus. Absolument tout. Le Père montre au Fils tout ce qu’il fait, et le Fils fait tout ce qu’il voit le Père faire (Jean 5. 19). Toute la générosité de l’Amour de Dieu le Père pour le Fils se trouve dans le fait que toute la connaissance du Père, toute la puissance du Père, tous les secrets du Père, tous les privilèges du Père et tout l’honneur du Père sont donnés à Jésus le Fils. Le Père ne Lui refuse rien. Et Jésus le Fils, avec un amour parfaitement réciproque, déclare que tout ce qu’Il possède Lui a été donné par le Père. Alors, Jésus loue cette expression d’amour parfait correspondant à une générosité sans borne qui ne refuse absolument rien.
Comme abordé plus haut, le Père aime tellement le Fils qu’Il donne au Fils une humanité rachetée. Dieu, dans son plan de rédemption, aime d’abord son Fils Jésus, puis Il aime les pécheurs et Il veut les sauver chacun. Dans Jean 6. 37, Jésus dit : « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ». Dieu est Saint et Il hait le péché, mais Dieu le Père aime les pécheurs et veut les sauver, parce qu’en agissant ainsi, Il exprime son amour envers son Fils Jésus qu'Il aime aussi parfaitement. Nous sommes le Cadeau d’amour du Père à son Fils Jésus : l’Église, son épouse élue.
L’amour surnaturel de Dieu dans la Trinité s’exprime premièrement dans les échanges entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le Père aime le Fils parfaitement, et il a planifié le salut depuis l’éternité passée. Oui, Dieu le Père a mis à part une Épouse (l’Église) pour son Fils Jésus. Jésus, le Fils de Dieu, parfaitement obéissant en venant dans ce monde, aime Dieu le Père, au point qu’Il a accepté de payer un prix infini pour la rédemption de son Épouse. Jésus a obéi à la volonté de Dieu son Père par Amour ; Il est devenu le Substitut sacrificiel. Par Amour pour Dieu son Père et pour nous êtres humains, Jésus a subi sur la croix la Colère de Dieu contre nos péchés pour que tous ceux qui croient véritablement en Lui soient sauvés pour l'éternité. Ensuite, par l’œuvre du Saint-Esprit, l’Épouse est scellé de son sceau et sanctifiée pour l'éternité, afin de convenir au culte éternel d’adoration de son Seigneur Jésus. En fin de compte, alors que nous avons péché et que maintenant nous sommes justifiés en Jésus, l’Amour de Dieu le Père, pour nous tous ses enfants, émerge de son désir aimant de racheter une Épouse pour son Fils Jésus. D'éternité en éternité, nous serons immergés dans l'Amour parfait et infini de Jésus pour nous, et à notre tour, nous passerons l'éternité à exprimer infiniment à Jésus notre amour pour Lui et à Lui rendre grâce pour son parfait et infini Amour pour nous.
Le sacrifice de Jésus-Christ
Autrefois, le peuple de Dieu ne pouvait être purifié de ses péchés que par le biais du sacrifice d’un animal. Il fallait absolument que le sang coule pour qu’il y ait pardon.
L’auteur de l’épitre aux Hébreux rappelle cette nécessité du sacrifice : « Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9. 22). C’est une obligation de la loi mosaïque.
Cependant, le rituel des sacrifices d’animaux a pris fin, et Jésus va inaugurer une nouvelle alliance en son sang. Il s’est offert, lui-même en sacrifice, une fois pour toutes.
"Il nous convenait, en effet, d'avoir un Souverain Sacrificateur, Jésus-Christ notre Seigneur, Saint, Innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple,-car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même" (Hébreux 7. 26-27).
Avant sa crucifixion, Jésus a éprouvé le plus profond désespoir. Dans le jardin de Gethsémané, il a prié le Père à trois reprises d’éloigner « la coupe » de lui (Matthieu 26. 39‑44). Christ a dû reculer d’horreur devant la coupe de la colère de Dieu et de son Jugement (Ésaïe 51. 17). Cette coupe était remplie de tous les péchés de l'humanité, de leurs pensées et de leurs actes les plus dégoutants. Selon l’Écriture, Jésus‑Christ n’a pas seulement subi la mort pour nos péchés; il est devenu péché (2 Corinthiens 5. 21). Le Saint et Parfait Agneau de Dieu a pris sur Lui tout ce qui était vil et ténébreux.
De plus, Jésus connaissait ce qu’il lui en coûterait de se charger des péchés des êtres humains. Puisque la Sainteté de Dieu l’empêche de voir le mal, Dieu le Père devait détourner le regard de son Fils. Comme Jésus avait toujours joui d’une unité parfaite avec Dieu, l’anticipation du rejet a dû être pour lui terrifiante et extrêmement douloureuse.
Il ne faisait aucun doute que Jésus obéirait à son Père. Il deviendrait péché pour nous et serait séparé de Dieu. Car c’était là le seul moyen pour sauver l’humanité. Dans le jardin de Gethsémané, Jésus a supplié son Père s'il y avait un autre moyen de racheter les humains. Mais Dieu son Père demeura silencieux et Jésus s’est sacrifié pour nous sur la croix par obéissance à son Père.
Jésus‑Christ a renoncé à plus que sa vie. Il a échangé la perfection contre la méchanceté et une sainte union contre la séparation. Il a agi ainsi pour nous transformer en personnes justes dont l’avenir éternel est assuré. Pas étonnant que le Ciel entier l’acclame (Apocalypse 5. 11‑14). Nous devrions faire de même.
Jésus a donné sa propre vie en sacrifice sur la croix du Calvaire, et c’est grâce à ce sacrifice que nous pouvons obtenir la purification de nos péchés. C’est toujours grâce à ce sacrifice que nous avons un libre accès auprès de Dieu notre Père aujourd’hui, et que nous pourrons nous présenter purs devant Dieu au jour du jugement.
Le sacrifice de Jésus à la croix, est une preuve de l’Amour de Dieu pour les êtres humains. "Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous" (Romains 5. 8).
C’est notre foi dans cette œuvre de la croix qui nous ouvre la porte de la grâce de Dieu. Le sacrifice de Jésus est l’élément clé de la grâce de Dieu. "Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53)
Notre gloire après le Retour de Jésus-Christ
Il est important pour le peuple de Dieu (pour les enfants de Dieu) de connaître ce dont il est question dans l’Apocalypse. Cela le protège de la séduction des mensonges de l’ennemi et lui procure la bénédiction qui découle de l’espérance en notre glorieux avenir en Jésus-Christ : « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche » (Apocalypse 1 : 3)
En fait, PERSONNE ne connaît l’heure et le jour du Retour du Sauveur : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul ». (Marc 13 : 31-32)
Jésus-Christ va protéger son Épouse (l'Église) :
Il faut comprendre également que la fin de ce monde dominé par le péché ne signifie pas la fin de la planète en elle-même. Il s’agit plutôt d’un passage d’une condition à une autre. Un autre point à souligner est que l’Église n’est pas destinée à subir le Jugement et la Colère de Dieu, c’est pourquoi Jésus reviendra chercher ses élus avant la grande Tribulation.
Voilà le but de l’Enlèvement, c’est que Jésus protège l’Église, son Épouse, et de l'épargner durant les tribulations : « Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 5 : 9). « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5 : 24).
« Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement (le retour) du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts (les saints déjà morts en Christ). Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, (retour de Jésus dans les airs) et les morts en Christ ressusciteront premièrement. ENSUITE, nous les vivants, qui seront restés (pour le Retour de Christ), nous serons tous ensemble ENLEVÉS avec eux sur des nuées (sans mourir), à la rencontre du Seigneur (et des saints qui viennent de ressusciter) dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4 : 15-16)
Dans ce passage il est question de la glorification des corps mortels. Tout d’abord, ce sont les Saints qui sont déjà dans la gloire de Dieu qui doivent ressusciter afin que leur corps mortels puissent revêtir l’incorruptibilité. Par la suite, nous les vivants, nos corps serons changés afin de revêtir l’immortalité (1 Corinthiens 15 : 42-43, 50). Notre corps glorifié sera semblable à celui de Jésus : « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses ». (Philippiens 3 : 20-21)
Les récompenses attendues :
Suite à l’Enlèvement, débuteront les tribulations dans ce monde, le début d’un temps de jugement pour les incroyants restés sur terre. Quant à nous enfants de Dieu qui seront déjà dans le Ciel, nous comparaîtrons tous devant le Tribunal de Christ (2 Corinthiens 5 : 10) afin d’y recevoir nos récompenses qui nous sont réservées. « Si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3 : 12-15). Les couronnes représentent entre autres, des sphères d’autorité, des positions qui nous serons attribuées dans le Ciel.
Après cela, nous participerons au festin des Noces de l’Agneau. Ce sera alors une célébration dans la présence du Seigneur Jésus, un festin de noces, un repas agape GLORIEUX : « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » (Apocalypse 19 : 7-9)
Au Paradis, nous serons semblables à Jésus notre Sauveur. Notre corps sera glorifié et nous serons revêtus de l'immortalité (1 Corinthiens 15. 53). Nous y vivrons pour toujours, d'éternité en éternité. Nous aurons la satisfaction de tous nos besoins (Apocalypse 7. 16).
Nous serons héritiers de Dieu et cohéritiers de Jésus-Christ le Fils de Dieu (Romains 8. 17). Nous aurons une douce intimité indestructible avec Dieu durant l'éternité. Ce sera le bonheur parfait et éternel. Nous aurons une communion intime et parfaite avec Dieu et entre chacun de nous. Nous, qui ferons partis de toute la foule innombrable de personnes rachetés par Jésus, louerons et adorerons pour toujours Jésus, l'Agneau de Dieu, qui a versé son sang pour nous délivrer de nos péchés ainsi que de la mort éternelle, et nous donner la Vie Éternelle.
Les deux derniers chapitres de la Bible rapportent l’aperçu du Paradis éternel où les vrais croyants de tous les temps vivront ensemble avec leur Créateur et prendront part à tous ce qu'il a préparé pour son peuple. Tout sera parfait, la Cité Céleste sera tellement glorieuse et éclatante de beauté que l'on ne peut l'imaginer. Le Paradis sera illuminé de la Gloire de Dieu, de Jésus. Ce glorieux Paradis sera habité par Dieu avec tous ceux qui auront mis leur confiance dans le seul vrai Dieu et dans son Salut. Rien du tout ne pourra plus venir les troubler.
À la fin du Millénium et du Jugement Dernier, il y aura une « rénovation de la terre » par le feu (2 Pierre 3 : 10-13, Hébreux 1 : 12). Dieu créera une nouvelle terre et un nouveau ciel (Ésaïe 65 : 17, Apocalypse 21 : 1). La ville sainte, la nouvelle Jérusalem descendra du troisième ciel sur la terre (Apocalypse 21 : 2-3). Ce sera une ville magnifique et majestueuse, resplendissante fait de pierres précieuses et où les routes sont pavées d’or : voir dans Apocalypse 21 : 16-23
Nous aurons le privilège de vivre dans la glorieuse présence de Dieu et nous règnerons avec Lui : « Il n’y aura plus d’anathème. Le Trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22 : 3-5). Nous habiterons là où il n’y aura plus aucune souffrances, ni douleurs, ce sera un lieu de paix, de joie, de bonheur et d’amour infinis : « Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21 : 3-4)
Avant que tous ces événements arrivent, nous devons continuer de servir fidèlement le Seigneur Jésus dans notre vie jusqu'à son Retour. Nous devons accomplir sans relâche notre mission, celle de répandre la Bonne Nouvelle : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16 : 15).
Il faut... Il fallait...
« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même IL FAUT que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3. 14-16)
« NE FALLAIT-IL PAS que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire ? » (Luc 24. 26)
La nuit précédant sa crucifixion, Jésus se rend, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers et, se mettant à genoux, Il prie en disant : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne. » (Luc 22. 42, français courant)
Cette coupe que Jésus-Christ a bu jusqu’à la lie est celle des souffrances qu’Il va endurer à la croix à cause de nos péchés, la coupe de la Colère de Dieu que Jésus a subi pour nous. Dans l’angoisse du combat, Jésus supplie son Père plus instamment et sa sueur devient comme des grumeaux de sang tombant sur la terre. Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait homme, Saint et Parfait, n’ayant jamais connu le péché, ne pouvait pas désirer boire cette coupe de la Colère divine, ni être séparé de Dieu son Père. C’est pourquoi Jésus dit : « Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! » ; mais, dans son obéissance parfaite à la volonté de Dieu son Père, Jésus ajoute aussitôt : « Que ce soit ta volonté qui soit faite et non la mienne ».
Or, la volonté de Dieu est de sauver les pécheurs. II FAUT donc que son Saint Fils Jésus-Christ passe par ces horribles souffrances et par la honteuse mort sur la croix. Mais combien de fois Jésus ne l’a-t-Il pas dit à ses disciples : « IL FAUT que le Fils de l’homme souffre beaucoup … qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour » (Matthieu 16. 21). Et après sa résurrection, Jésus dit aussi aux deux disciples d’Emmaüs : « NE FALLAIT-IL PAS que le Christ endure ces souffrances et qu’il entre dans sa gloire ? » (Luc 24. 26).
A cause de nos péchés que Jésus porta sur Lui à la croix, Jésus fut abandonné de Dieu son Père durant ses trois dernières heures de vie sur la croix. Oui, c'est pour nous que Jésus affronta seul la mort spirituelle que son âme sainte ressentit dans toute son affreuse réalité. Les souffrances et la mort de Jésus-Christ sur la croix étaient une nécessité absolue pour que chaque pécheur qui se repent de ses péchés et qui place sa confiance en Jésus soit pardonné de tous ses péchés et soit justifié devant le seul Dieu trois fois Saint. La Sainteté et la Justice de Dieu ne pouvaient être satisfaites autrement que par le sacrifice d’une sainte victime, et seul, Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu, pouvait s’offrir à Dieu en sacrifice parfait pour le pardon de nos péchés et pour notre salut éternel.
Mais si pour Dieu, IL FALLAIT ce sacrifice expiatoire pour les êtres humains pécheurs que nous sommes tous, il y a aussi un « IL FAUT… » pour le salut de quiconque croit.
Si Jésus dit à Nicodème : « IL FAUT que le Fils de l’homme soit élevé (sur la croix) », Jésus lui dit aussi : « IL VOUS FAUT être né de nouveau ».
De son côté, Dieu a accompli le « IL FAUT », c’est-à-dire la nécessité absolue de l’œuvre expiatoire qui a été parfaitement accomplie à la croix.
Et nous êtres humains de notre côté, le « IL FAUT » est-il accompli ? Sommes-nous chacun nés de nouveau, autrement dit, avons-nous chacun reçu par la foi le Saint-Esprit et la vie nouvelle que Dieu nous offre gratuitement en vertu du parfait sacrifice expiatoire de son Fils Jésus ?
Jésus dit ceci : « En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le Royaume de Dieu […] Ne t'étonne pas de ce que je t'ai dit : IL VOUS FAUT être nés de nouveau » (Jean 3. 3, 7). Alors, où en êtes-vous cher(e)s lecteurs/lectrices ?